Questions fréquentes
Les stérilets sont utilisables chez la femme ou l’adolescente ne présentant pas de contre-indications après avoir évalué et écarté un risque infectieux avant la pose du dispositif [rechercher une infection à bactéries Chlamydia trachomatis (CT), Neisseria gonorrhoeae (NG), Mycoplasma (M) et Human Papillomavirus (HPV)].
L’auto-prélèvement vaginal est un prélèvement à réaliser soi-même, chez soi ou chez un professionnel de santé, à l’aide d’un kit. Il consiste à récupérer quelques cellules au niveau du vagin à l’aide d’un écouvillon (similaire à l’écouvillon nasal Covid) spécialement conçu pour le test. La réalisation du prélèvement est un geste simple, rapide et non douloureux.
L’auto-prélèvement vaginal est à envoyer à un laboratoire d’analyses médicales spécialisé en analyses PCR pour réaliser la recherche des microorganismes à l’origine de différentes infections sexuellement transmissibles (IST) :
Chlamydia trachomatis est une bactérie principalement responsable de la chlamydiose génitale. Bien que cette infection sexuellement transmissible (IST) puisse se manifester par des atteintes génitales, en majorité chez les femmes, beaucoup sont porteuses de la bactérie sans le savoir. Pourtant, si elle est dépistée à temps, l’infection se traite aisément par antibiotiques.
Neisseria gonorrhoeae (ou gonocoque) est une bactérie très contagieuse responsable de la blennorragie, la gonorrhée et la gonococcie. Chez les femmes, les infections gonococciques sont généralement asymptomatiques ou peuvent ne pas produire de symptômes reconnaissables avant des complications. Les mycoplasmes génitaux sont de petites bactéries largement répandues dans la nature.
Dans le cas de Mycoplasma genitalium, sa présence est considérée comme pathogène. Chez la femme, la présence de Mycoplasma genitalium est associée avec différentes pathologies du tractus génital féminin, telles la cervicite, l’urétrite et l’infection pelvienne haute.
Les HPV (Human Papillomavirus) sont des papillomavirus humains qui peuvent être à l’origine du cancer du col de l’utérus. L’infection aux HPV est une infection fréquente, 80% des femmes vont avoir une infection à HPV dans leur vie. Dans la plupart des cas, cette infection est éliminée de façon naturelle, dans 10 % des cas, elle peut persister et entraîner des anomalies (lésions précancéreuses) au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent disparaître naturellement ou persister avec une évolution possible au fil des années vers un cancer du col de l’utérus.
- Dépistage du cancer du col de l’utérus/Cadre et modalités de recours aux auto-prèlèvements vaginaux/Référentiel national, avril 2022, source e-cancer.fr
- Concernant le bilan biologique à réaliser lors de la prescription, se référer à la fiche mémo « contraception : prescriptions et conseils aux femmes » (HAS, 34 avril 2013, mis à jour 2019)
- Lors de la pose d’un DIU et dernière analyse HPV dont le résultat était négatif > 5 ans
- Dernier examen cytologique dont le résultat était normal > 3 ans – sauf indications cliniques
Éligibilité complète soit totalité de la prise en charge du panel d’analyses.
Patiente < 30 ans – sauf indications cliniques
Éligibilité partielle l’analyse HPV reste à charge de la patiente